Mes poèmes
La cantine
Une pièce, des personnes mais l’indifférence
Des rires des regards mais la solitude
C’est la société qui se dessine sans conscience
De prendre cette forme cette attitude
Chacun reste seul sans le savoir
Tous se trouvent côte à côte sans se voir
Malgré la foule présente ce n’est que vide
On ne voit rien le regard se fait livide
Tout disparaît perdons-nous le fil
De ce qu’est l’humain être fragile
Nous avons créé l’isolement ultime
Car la société nous plonge dans l’abîme
2003